Becquerel, père par hasard de la radioactivité
Il est des gestes sans importance qui font des révolutions qui bouleversent le monde et dont, cent ans après, on ressent toujours les formidables effets. Ce geste-là, Henri Antoine Becquerel l'a fait à la fin du siècle dernier en oubliant pendant quelques jours dans un tiroir plusieurs plaques photographiques. Le physicien français s'aperçoit alors qu'un rayonnement est capable d'ioniser l'air, qu'il n'est pas dû au soleil et que son intensité ne diminue pas avec le temps. La voie est ouverte à l'ère nucléaire. La forme d'un écran apparaît Irène et Frédéric Joliot-Curie "si des milieux dont la fluorescence est assez forte ne pourrait pas émettre des rayons X en plus de la lumière, quelle que soit la cause de leur fluorescence". Il n'en faut pas plus pour piquer la curiosité de Becquerel. La forme d'un écran apparaît Dans son laboratoire du Muséum d'histoire naturelle, le physicien multiplie les essais. Il tente d'exciter la fluorescence de certains composés chimiques en les exposant aux rayons du soleil dans l'espoir qu'ils impressionneront ensuite des plaques photographiques. Le sulfure de calcium semble donner des résultats. Mais, ceux-ci ne sont pas reproductibles. En revanche, le sulfate double d'uranium paraît, après avoir été exposé au soleil, voiler les émulsions photographiques. Mais là encore les résultats sont décevants. | |
|